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Mise à jour le 05/12/2012
Parmi les saisons que j'apprécie le plus en bord de mer, l'hiver est certainement celle qui me convient le mieux....
17mm, 2 s, f16, ISO 50
Parmi les saisons que j'apprécie le plus en bord de mer, l'hiver est certainement celle qui me convient le mieux. Certes on n'a pas chaud et l'eau gèle les pieds des photographes aventureux mais le calme qui y règne et la beauté des espaces naturels endormis sont ceux qui m'inspire le plus. Lors de mon séjour sur la presqu'île de Crozon en Février 2011, j'ai eu la chance de parcourir toute la côte ouest de ce parc régional préservé de toutes constructions et de l'activité humaine.
Les seuls humains que j'ai croisé était des surfeurs eux aussi amoureux de la nature, qui trouvaient là, des conditions idéales pour pratiquer leur activité. J'avais repéré depuis le début du séjour cette belle plage. Cette plage à tout de la plage paradisiaque que l'on imagine tous.
Du sable fin d'une couleur sombre, des étendue de dune à perte de vue avec de nombreux apics rocheux jalonnant la côte et découpant ici et là des enclaves reposant à même le sable. De plus et c'est important pour mon activité, elle est idéalement située pour les photos de coucher de soleil. Parfois, les conditions se font attendre... J'ai dû attendre la deuxième semaine pour que l'opportunité de capturer une lumière exceptionnelle sur cette plage se présente. Je me souviens d'un ciel rougissant alors même que je montais en voiture au départ de la pointe..
Pour moi ce fut une évidence, ce ciel était celui que je voulais pour immortaliser cette plage. Je suis arrivé au moment ou la lumière était à sont paroxysme... je ne devais pas tarder. C'est, au pas de course, que je me suis rendu à l'endroit que j'avais repéré près d'un ensemble de galets. Haletant, je me suis posté. Les genoux dans l'eau glacé, j'ai planté mon pied photo dans le sable et j'ai regardé, cadré et shooté. Cette image était dans mes rêves quelques jours plus tôt, elle était désormais devant mes yeux...
Je ne sais plus combien de clichés j'ai pris, mais au fond de moi je me disais que je ne pouvais pas rater cette "lumière de ciel de feu" que si souvent j'attends et qui se dérobe au moment ou l'on veut la capturer. J'étais là, au-delà de mes rêves! Dans cette dimension jubilatoire de création ou la lumière s'offre furtivement au photographe.
Philippe Albanel
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